Le chômage n’est pas une fatalité pour certains, interview d’un bricoleur

Changement de format nous avons rencontrer pour ce premier article interview, nous n’avons rencontré Mathieu, 34 ans, de Paris, chômeur, et pas pressé de quitter cette situation.

Mais pourquoi ?

Je vois le chômage comme une période de réflexion et pas comme un moment stresse, ou je dois retrouver du travail le plus vite possible. Si certains me lisent, ils diront que je profite du système, mais je préfère échanger avec des pots sur bricolage autour d’une bière.

Mais la suite c’est quoi bricoler pro ?

Bien sûr je ne compte pas vivre aux crochets de la société, puis mes ARES vont s’arrêter et je ne compte pas rester au RSA. J’échange pas mal bricolage sur internet aussi sur des sites de devis travaux comme monequerre.fr , je trouve des gens qui partagent ma passion. Cela permet de s’entraider.

Quels sont les bricolages que tu fais ?

Depuis plissures mois, j’ai entrepris de retaper la maison de mon grand-père. J’ai de bonnes bases, mais j’apprends de nouvelles choses tous les jours. Comme tout le monde je savais peindre, mais maintenant je sais poser du placo, je sais monter un mur, je fais de la plomberie, de l’électricité … Mais c’est plaisant tant que ça reste un loisir, de la a en faire un métier, ce n’est pas la même approche. Alors je vis au jour le jour, et là de suite, je suis heureux comme ça. Je n’ai pas besoin de grosse ressource financière pour vivre. Je ne surconsomme pas, c’est ma vision de la vie.